La femme qui chante
La femme qui chante
Prisonnière du dortoir, le petite Solange attend un miracle pour la délivrer de la rigueur du pensionnat algérien. Celui ci se produit : c'est le retour précipité au pays. Avec l'arrivée dans ce « pays miracle, pays Miracoli, pays tout mélangé salé sucré », Solange n'est pas pour autant libérée. C'est une vie de femme qui s'ouvre, admirable et brutale, marquée au fer rouge par cet adage martelé alors par les mères à leurs filles : « La femme donne, elle se donne, l'homme prend ». Solange subira la morale des hommes, qui tout interdit, qui tout salit. Mais quand elle chante, contre les dents du monde, Solange enfin change de vie : le chant déborde et la déborde. Solange se libère et pourtant disparaît, dans le même mouvement.
Jacques Richard nous livre un portrait âpre, touché de cette poésie qu'il maîtrise à la perfection, un roman féministe qu'il dédie à ses deux filles et à ses cinq sœurs. Et à toutes les autres.
"Vie de femme ? roman sur les rapports de famille qui déterminent et qui lient ? Qu’est-ce que La femme qui chante, le dernier livre de Jacques Richard ? L’un et l’autre en réalité. Portrait en tout cas, hésitant et cru, portrait diffracté, tendu dans un tâtonnement permanent vers la recherche de l’évocation la plus juste, de la sensation la plus vraie, et dont se dégage l’image d’une femme en déséquilibre." Stéphanie de Saint Marc - En attendant Nadeau
"Dans La femme qui chante Jacques Richard fait preuve d'une écriture précise et élégante. Celle d'un initié des mots et ce qu'ils peuvent faire lorsqu'ils sont au service d'une "cause" majeure : le récit. Il pénètre ici dans la densité de bien des ombres comme de celle des cinémas où la femme apprend que comme ses soeurs elle peut aimer à bout de souffle et qu'il existe dans les répliques d'un film tout ce que l'humain peut dire ou éprouver." jean-paul gavard-perret
"Plaisir de lecture, immense, profond." David Courier, BX1
"Une écriture fine, ciselée" Pascal Goffaux, RTBF
"La Femme qui chante de Jacques Richard nous bouleverse par ses tableaux emplis de poésie." Eloïse Brulin pour Karoo
"Rien n’est joué ni factice chez Richard. Et c’est peut-être cette authenticité nue qui déstabilise. Il est des choses qu’on préfère en effet ne pas (sa)voir." Samia Hammami - Le Carnet et les Instants
"Un grand plaisir à lire et à écouter la musique que Jacques Richard maîtrise maintenant parfaitement. Et ce n'était pas facile dans ce texte-là, parfois très audacieux, je pense par exemple à "Un baiser", si réussi. Et la construction de l'ensemble m'a beaucoup plus. Une fois qu'on a compris, on prend où on veut, tout en étant toujours au milieu." Dominique Tassel, éditeur
"« Ceci n’est pas de la poésie » pourrait orner chacune des pages de Richard tant celle-ci est l’ADN de sa prose. Par sa liberté textuelle, le rythme de ses phrases, le mouvement de ses images et son regard particulier, l’auteur-peintre exerce une nouvelle fois sur nous son pouvoir de fascination…" Samia Hammami - Le Carnet et les Instants
L'auteur
Né à Bruxelles, Jacques Richard a passé son enfance en Algérie. Il enseigne la peinture et le dessin. Il est marié à l’écrivaine Pascale Toussaint. Il a publié divers poèmes, deux recueils de nouvelles et trois romans. Petit Traître, finaliste du Prix Rossel 2012, a obtenu le Prix Franz de Wever de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Son roman Le Carré des Allemands a été réédité en 2017 chez ONLIT Editions.
Parution : 06 février 2019
Roman - 176 pages
16€ – 978-2-87560-110-0 (Papier)
9€ – 978-2-87560-109-4 (Numérique)
Photo de couverture : Lara Gasparotto
Couverture : Studio Alvin